Le Coréen Hyuk Lee et le Japonais Kamei Masaya obtiennent le 1er prix ex-aequo.
Le suspense était à son comble lors de la soirée de gala au théâtre du Châtelet dimanche 13 novembre. Les six finalistes, installés au premier rang attendaient impatiemment le verdict.
Le président du concours Gérard Bekerman annonce avec une bienveillance pour chacun des participants, les résultats. Il n’hésite pas non plus à faire remonter sur scène pour des intermèdes musicaux, des candidats éliminés aux étapes précédentes, pour ponctuer cette soirée de haute volée. Le niveau du concours, était en effet très élevé dès les éliminatoires.
Le Japonais de 20 ans Kamei Masaya, grand favori de Pianiste a d’emblée tiré son épingle du jeu avec l’obtention du prix de la presse et du prix du public. Nous avions salué, tout au long des épreuves ce talent authentique, ses couleurs, son inventivité. Son interprétation du 5ème concerto de Saint-Saëns, d’un raffinement inouï, ne laissait pas de doutes sur l’issue des résultats. Il obtient le premier prix aux côtés du Coréen Hyuk Lee. Les deux hommes se gratifient d’une franche poignée de main sous les applaudissement d’un public enthousiaste.
Hyuk Lee, pianiste solaire, impressionne par sa maîtrise éclatante de l’instrument et son sens inné de la dramaturgie.
Le troisième prix est attribué à l’Américain issu de la Julliard School Michael Davidman, un pianiste aussi original, que passionnant.
Kotaro Shigemori obtient la quatrième place, Heeseong Noh la cinquième et Yiming Guo la sixième.
Un très beau palmarès pour ce renouveau du Long Thibaud qui a réuni de prestigieux jurés – Bruno Leonardo Gelber, Momo Kodama, Rena Shereshevskaya, François-René Duchâble, Plamena Mangova… dans un esprit des plus fraternel insufflé par son président.